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MES AVENTURES

Quand les femmes inventent des voies non-violentes pour gérer les conflits - 2

 

 

 

 

Des stratégies de paix créatives et non-violentes

A l’occasion de la Conférence internationale sur la paix de La Haye (mai 1999), le chantier ’Yin Yang’ (masculin-féminin)de l’Alliance pour un monde pluriel, responsable et solidaire a réuni une vingtaine de femmes de différents pays actives dans des mouvements en faveur de la paix pour un atelier de travail de trois jours à Amsterdam, Marie-Louise Sibazuri, du Burundi, qui a expliqué la situation de conflit armé entre les deux ethnies Hutu et Tutsi qui a entraîné de nombreuses déportations de populations à l’intérieur du pays. Le combat entre les deux groupes ethniques correspondait à une lutte pour le pouvoir politique et le contrôle des ressources, et la militarisation croissante tenait sa force de l’approfondissement des divisions et de l’animosité entretenue au sein de la population. Marie-Louise Sibazuri a présenté l’oeuvre de paix de deux groupes auxquels elle appartient. En tant qu’activiste sociale, elle a travaillé avec un groupe de femmes composé de représentantes des deux ethnies ; elles sont passées par une formation sur la résolution des conflits et ont entrepris la mise en place de camps de la paix dans chaque communauté ethnique.

En Belgique, en 1998, Marie-Louise continue d’écrire les textes de ces épisodes d’une vingtaine de minutes qui rythment, depuis près de 10 ans, les programmes des radios burundaises .Elle a aussi écrit d’autres « soap operas » de ce type, comme Tuyage Twongere (« Discutons-en encore »), diffusé depuis 2003. En Belgique, où elle a suivi plusieurs formations universitaires, Marie-Louise Sibazuri mène toujours une vie active de militante associative (vice-présidente de l’association Iriba) et d’artiste aux multiples talents.

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